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vésubie

  • Saint-Martin-Vésubie

    07-07-2009 maison du coiffeur à St Martin vésubie 0690.jpg

    L'été est revenu. Le temps des balades au Haut pays aussi. Il faut se lever très tôt le matin et prendre  la route des vallées . C'est ainsi que nous faisons nous autres, gens du littoral, pour être à pied d'oeuvre avant les heures chaudes et entamer la montée à la fraîche. Un des plaisirs de ces grandes journées de randonnée dans le Boréon ou vers Fenestre c'est de faire halte à Saint-Martin-Vésubie le matin. Le village est encore tout frais de la nuit et il y a peu de monde dans les rues, sauf des "sacs à dos" comme nous. Classiquement nous consultons le bulletin météo montagne affiché au poste de secours des CRS et surtout nous achetons "le pain de Larra" à la boulangerie de la place ou un "couple" soit deux boules accolées de pain de montagne. Un vrai régal ! Il faut pour les plus gourmands y ajouter une part de pissaladière ou de tourte aux herbes. On résiste, si on peut, à la tentation du petit café pris à la sauvette au comptoir car il ya du dénivelé à faire.

    En fin de journée, sur le retour, fatigués, heureux, les yeux  plein de tout ce que nous avons vu et vécu là-haut ,nous ferons encore une halte à Saint-Martin, bataillant pour garer la voiture à l'ombre sous les platanes. La tradition veut qu'on s'attarde un peu à la terrasse du bar des Alpes pour déguster un demi de bière bien mérité. La vision d'un  verre embué de fraîcheur ne nous a pas quittés dans les derniers kilomètres.

    Mais lorsque des amis de passage nous accompagnent nous complétons la journée par une visite du village.

    Cette flânerie historique peut prendre une petite heure. Joseph sera notre guide. Qui est Joseph ? Joseph Mottet ? c'était un habitant d'ici, ferblantier de son état. Passionné pour les nouvelles inventions et bricoleur de génie il installa à Saint-Martin, une petite centrale électrique sur la rivière. Grâce à lui le village fut la premiere commune rurale du département à bénéficier de l'éclairage électrique. Et cela fit en partie le succés de ce qui devint vite un lieu de villégiature à la mode pour les niçois et les estivants fortunés de la côte. Les hôtels ici avaient l'électricité et l'eau chaude. Et cela fit , en cette fin de XIXème siècle le succés de la "Petite Suisse niçoise".

    C'est ce personnage que l'office de tourisme a choisi pour guider nos pas dans la petite cité.  Il faut se procurer  un livret vendu à  l'office de tourisme intitulé "La strada ducale" ( c'est la rue principale rue Cagnoli où coule le béal un petit canal à ciel ouvert au milieu de la chaussée comme à Briançon) visite du centre médièval de Saint-Martin. Joseph nous accompagne tout au long de 12 stations et raconte.

    L'itinéraire part de l'office de tourisme puis descend par la rue Kellerman-Serrurier, passe devant la Maison du Parc National du Mercantour, la porte sainte Anne, à gauche en bas de la rue, pour atteindre le palais Guibernatis, l'église paroissiale, la célèbre "maison du Coiffeur", la chapelle des pénitents Noirs, celle des pénitents Blancs en passant par la rue du béal pour rejoindre la place de la mairie, là où précisément nous avons nos habitudes pour nous rafraîchir face au charmant hôtel de ville pimpant comme un décor d'opéra. Une extension hors les murs nous conduirait au quartier des moulins et au musée des traditions vésubiennes. Ce qui qui mérite un peu plus de temps.

     

  • guide valléen la vésubie, le "rando malin"

    Les guides valléens : la Vésubie

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    Après Roya-Bevéra, Haut Verdon, Tinée, la Vésubie ! Enfin ! ( sortie au 4ème trimestre 2008 mais je découvre aujourd'hui). Editions du Parc du Mercantour - 13, 8 euros. Dans toutes les bonnes librairies. Et particulièrement dans celle de Saint Martin Vésubie «  La Vagabonde » Rue Cagnoli, à hauteur de la place Félix Faure, où j'ai fait cet achat. On trouve là une belle table consacrée à la région et à la montagne : guides, topo-guides, cartes mais aussi romans régionalistes, contes, ouvrages sur la faune et la flore. Il y a du monde et c'est animé.

    Le guide Vésubie n'est pas un topo de randonnées, mais une présentation des richesses naturelles, du patrimoine, de l'économie et de l'histoire de la vallée. Mise ne page et maquette très soignées et séduisantes.

    Une bibliographie comblera ceux qui en veulent plus. Un chapitre rare sur l'histoire des sommets et l'alpinisme à la belle époque ainsi qu'une introduction enfin claire et abordable sur la géologie de ce pays ont fait mon bonheur et feront peut-être aussi le vôtre.

     

    Le Rando malin - editions Mémoires millénaires - 14 euros

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    Randonner malin c'est la formulation positive du fameux «  Ne randonnez pas idiot ! » Randonner idiot est une activité très pratiquée. Cela consiste à traverser des villages au riche patrimoine bâti ou autre, sans s'arrêter et sans chercher à comprendre ou même à s'interroger, ou à ne pas voir comment les paysages ont été façonnés au fil des siècles par le travail de nos ancêtres. On accumule le dénivelé . On transpire.  On fait du sport. Ce qui est dommage quand on sait qu'il est facile d'ajouter au plaisir de l'effort physique et au souci de sa santé et de sa forme, les satisfactions subtiles d'une curiosité  et d'une intelligence en éveil, ou d'une imagination excitée.  Bonheur de comprendre, de rêver, de retrouver les légendes anciennes.

     

    Sous le titre « balades en famille sur des sites chargés d'histoire en Côte d'Azur, Alpes du Sud, le « Rando malin » propose un bon dosage entre des informations pratiques pour randonner ( itinéraires, cartographie, niveau des balades, trajets d'approche en voiture) et les quelques repères historiques indispensables pour apprécier la balade.

     

    Les données fournies sont très fiables et c'est toute une équipe qui a travaillé à cet ouvrage : historiens, chercheurs, universitaires, conservateurs de musées. Sans jamais faire compliqué, ils fournissent un exposé panoramique sur les grandes dates de l'histoire régionale.

     

    Les intinéraires proposés n'épuisent pas ce qu'il y a à voir dans notre arrière pays et un second tome au moins serait le bienvenu. Le livre s'organise ( comme les guides Randoxygène du Conseil général) en Haut, Moyen pays et Pays côtier. Ce qui est facilitant.

     

    Un crédit phot de qualité achève de convaincre les indécis et invite à boucler son sac à dos sans oublier d'y glisser ce petit livre  malin qui répondra aux légitimes curiosités du randonneur sans le noyer sous un fatras savant.

     

     

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