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  • nouveau magazine sur le Mercantour

     

    Echos du Mercantour

    C'est un nouveau magazine trimestriel, dédié, comme son nom l'indique au Mercantour, considéré comme un territoire et pas seulement comme la zone du Parc national du Mercantour (PNM). Belle édition sur papier glacé, couleur évidemment, mise en page aérée et beaux documents photos, au prix de 4, 5 euros, ce qui n'est pas déraisonnable.

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    On y trouve des échos de la vie locale des villages des vallées qui intéresseront d'abord les résidents plus que les touristes ou les randonneurs du dimanche venus du littoral. Mais ces informations permettent quand même de toucher du doigt les problématiques et les solutions mises en œuvre par les habitants et leurs élus. A cette lecture, on se promènera donc moins « innocent » et plus concerné par la vie en montagne et ses difficultés.

    Des dossiers abordent des sujets transversaux. Dans ce premier numéro on lira « Quel service postal en zone de montagne ? » agitant la question de la fermeture des bureaux de poste ou «  le chemin de fer de Provence » et son nouvel essor ou encore « le Parc (PNM) a 30 ans ! âge de la maturité ? »

    Des rubriques loisirs : randonnées, fêtes et évènements, bonnes adresses sont complétées et précisées par le site web :

    www.echos-mercantour.fr

    car le rythme de parution de la revue ne permet pas de coller à l'actualité.

    Enfin la focale est mise dans chaque numéro sur un village. Le gros plan du  N°1 était sur Peyresq et son incroyable destin.

    Une initiative dont on partage volontiers la déclaration d'intention exprimée dans l'édito du rédacteur en chef Pierre Durieux «  on peut certes se contenter d'une incursion rapide en montagne et jouir de la beauté naturelle du site, on peut aussi se plonger dans l'incroyable richesse du territoire et revenir grandi d'avoir compris ce qui fait l'attachement viscéral de la population locale pour ce bout de terre âprement défendu ».

     

     

  • Saint-Martin-Vésubie

    07-07-2009 maison du coiffeur à St Martin vésubie 0690.jpg

    L'été est revenu. Le temps des balades au Haut pays aussi. Il faut se lever très tôt le matin et prendre  la route des vallées . C'est ainsi que nous faisons nous autres, gens du littoral, pour être à pied d'oeuvre avant les heures chaudes et entamer la montée à la fraîche. Un des plaisirs de ces grandes journées de randonnée dans le Boréon ou vers Fenestre c'est de faire halte à Saint-Martin-Vésubie le matin. Le village est encore tout frais de la nuit et il y a peu de monde dans les rues, sauf des "sacs à dos" comme nous. Classiquement nous consultons le bulletin météo montagne affiché au poste de secours des CRS et surtout nous achetons "le pain de Larra" à la boulangerie de la place ou un "couple" soit deux boules accolées de pain de montagne. Un vrai régal ! Il faut pour les plus gourmands y ajouter une part de pissaladière ou de tourte aux herbes. On résiste, si on peut, à la tentation du petit café pris à la sauvette au comptoir car il ya du dénivelé à faire.

    En fin de journée, sur le retour, fatigués, heureux, les yeux  plein de tout ce que nous avons vu et vécu là-haut ,nous ferons encore une halte à Saint-Martin, bataillant pour garer la voiture à l'ombre sous les platanes. La tradition veut qu'on s'attarde un peu à la terrasse du bar des Alpes pour déguster un demi de bière bien mérité. La vision d'un  verre embué de fraîcheur ne nous a pas quittés dans les derniers kilomètres.

    Mais lorsque des amis de passage nous accompagnent nous complétons la journée par une visite du village.

    Cette flânerie historique peut prendre une petite heure. Joseph sera notre guide. Qui est Joseph ? Joseph Mottet ? c'était un habitant d'ici, ferblantier de son état. Passionné pour les nouvelles inventions et bricoleur de génie il installa à Saint-Martin, une petite centrale électrique sur la rivière. Grâce à lui le village fut la premiere commune rurale du département à bénéficier de l'éclairage électrique. Et cela fit en partie le succés de ce qui devint vite un lieu de villégiature à la mode pour les niçois et les estivants fortunés de la côte. Les hôtels ici avaient l'électricité et l'eau chaude. Et cela fit , en cette fin de XIXème siècle le succés de la "Petite Suisse niçoise".

    C'est ce personnage que l'office de tourisme a choisi pour guider nos pas dans la petite cité.  Il faut se procurer  un livret vendu à  l'office de tourisme intitulé "La strada ducale" ( c'est la rue principale rue Cagnoli où coule le béal un petit canal à ciel ouvert au milieu de la chaussée comme à Briançon) visite du centre médièval de Saint-Martin. Joseph nous accompagne tout au long de 12 stations et raconte.

    L'itinéraire part de l'office de tourisme puis descend par la rue Kellerman-Serrurier, passe devant la Maison du Parc National du Mercantour, la porte sainte Anne, à gauche en bas de la rue, pour atteindre le palais Guibernatis, l'église paroissiale, la célèbre "maison du Coiffeur", la chapelle des pénitents Noirs, celle des pénitents Blancs en passant par la rue du béal pour rejoindre la place de la mairie, là où précisément nous avons nos habitudes pour nous rafraîchir face au charmant hôtel de ville pimpant comme un décor d'opéra. Une extension hors les murs nous conduirait au quartier des moulins et au musée des traditions vésubiennes. Ce qui qui mérite un peu plus de temps.