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Histoire des Alpes-maritimes - Page 2

  • Ligne Maginot

    La ligne Maginot

     

     

    Histoire :Dans les années de l’entre deux-guerres, même si l’on a crée en 1919 la Société des Nations  (SDN ancêtre de l’ONU), pour « plus jamais ça » (la guerre), on a en mémoire la grande guerre de 14-18, la der des der  et  les discours annexionnistes de Mussolini sur la Savoie et Nice inquiètent ainsi que la montée du fascisme en Allemagne.medium_ligne_maginot.jpg

    En 1929 André Maginot, ministre de la guerre fait voter l’édification d’un système de défense discontinu de fortifications sur toute la frontière est, de la mer du Nord à la Méditerranée, soit 700 km.

    Cette ligne de défense sera construite en 5 ans et portera le nom de son initiateur.

    Elle ne sera pas achevée. Des lacunes en particulier à la frontière du nord vont permettre aux troupes allemandes d’envahir la France le 10 mai 1940. En outre son armement était inadapté à la lutte contre l’aviation  et les chars  ( ce que De Gaulle avait bien vu).

     25 0000 hommes qui y étaient affectés vont se retrouver piégés dans leurs blockhaus, derrière les lignes allemandes. Sur ordre du grand Quartier général français, ils prendront le chemin des camps de prisonniers à partir du 25 juin 1940. les m^mes fortications seront ensuite occupées épisodiquement et selon les régions par les allemands ou les Italiens.

    Dans sa partie Sud, dans les Alpes, la ligne a parfaitement rempli sa fonction et contenu les attaques italiennes de Juin 1940.

     

     

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    Conception : Cette nouvelle génération de forts est tout à fait différente des fortifications de la fin du 19ème siècle (Système Séré de Rivières) et bien avant des fortifications de Vauban. Avec les progrès de l’artillerie et surtout l’arrivée des chars et de l’aviation, on se préoccupe de fortifier nos frontières du Nord de la France jusqu’à la Côte d’azur. Un ligne de blockhaus de toutes tailles couvrira tous les points supposés d’invasion : La ligne Maginot. Le principe était d’enterrer les hommes et les armes et de camoufler les ouvrages. L’utilisation du béton armé  et de tourelles d’acier permettent d’édifier des chapes protectrices.

    -          La ligne d’ouvrages fortifiés se situait en retrait de la frontière à environ 4 à 5 km à l’arrière. Pour bien comprendre le rôle de ces ouvrages, dans notre région, il faut se remettre en mémoire la configuration de la frontière à l’époque. (voir fiche à ce sujet).

    -          Les ouvrages de la ligne sont de trois types :

    - Gros ouvrages d’artillerie équipés de canons de 135, 81, et 75 ( longue portée de 10 à 20 km) comme celui de L’Agaisen. Ils comprennent de 3 à 7 blocs. Tous les blocs n’ont pas la même fonction. Certains sont voués au tir , d’autres à l’observation. Il y a des blocs mixtes.

    - Ouvrages moyens plus légèrement armés. De 2 à 3 blocs. Fusil-mitrailleur, canon de 47 .

    - Casemates 1 seul bloc tenues par l’infanterie.

    -  A l’avant, La ligne d’ouvrages fortifiés est soutenue  par des avant-postes qui se trouvaient à environ 1 km de la frontière. Leur mission est de défendre les forts contre des attaques ennemies.

    -          Sur la ligne frontière proprement dite opèrent les chasseurs alpins éclaireurs skieurs.

     

     

    Techniquement et au seul niveau de l’architecture et des équipements, sans parler de l’armement, cette ligne de fortifications réunissait tout ce que la technologie de guerre connaissait de mieux à l’époque.

     

     

  • Pénitents

    Les pénitents

     

    Ce sont des groupements de laïcs à vocation religieuse. Tout au long du moyen âge leur activité va croissant et elles rivalisent souvent de pouvoir avec le clergé. Au départ ce sont des associations de secours mutuel entre villageois. Elles accueillent les voyageurs et pèlerins, soignent les nécessiteux, enterrent les morts, surtout pendant les périodes d’épidémies. Ces initiatives de laïcs correspondent à une émancipation par rapport au clergé. Leurs activités dans la collecte des dons, l’organisation des processions, les formes de dévotion correspondent à un désir de piété plus individuelle, plus engagée, plus proche des gens.

    Ils organisent des sortes de Monts-de-Piété, véritables caisses de secours mutuel pour faire face aux années de mauvaises récoltes. Les « prêts » sont consentis en échange d’un engagement de restituer le grain octroyé plus un intérêt. Des greniers à grains sont ouverts, les « monte ». Il y a trois clés pour un grenier. Une clé est donnée au « montiste » qui représente la confrérie, l’autre à l’autorité civile, la troisième au prieur de l’Eglise.

      

    Ces confréries pmedium_penitents_sospel.jpgortent des habits de couleurs différentes. Les pénitents blancs se placent sous le signe de la pureté. Les noirs sous celui du deuil, les gris du jeune et de l’abstinence. D’autres sont vêtus de rouge en mémoire du sang du Christ. Les bleus sont voués à Marie dont c’est la couleur.

    De grandes manifestations de dévotion collective et surtout la pratique d’innombrables processions sont à l’honneur. Revêtus de la chasuble serrée à la taille avec leurs cagoules ils défilent dans les processions avec leurs bannières brodées d’or.

     

    Chaque confrérie a dans le village sa propre chapelle. Les fêtes de Pâques sont l’occasion de représentations de la passion du Christ.