Péone, village de fées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entre Guillaumes et Valberg, une petite route conduit jusqu'à un village de fées. De hautes et etroites maisons de poupées sont adossées à un rempart d'aiguilles de pierre sculptées par l'érosion. Ces "demoiselles" dominent les toits et veillent sur les habitants.

 

  

Ici, on vit tranquille. Le village se chauffe au soleil qui même l'après-midi, n'atteint pas le fond des ruelles les plus fraîches. C'est un village typique de l'habitat rural de montagne : Petites rues, escaliers, maisons à étages, passages sous voûtes, pountins.

 

 

 

 

Un itinéraire flêché fait découvrir le patrimoine bâti de Péone. ( Voir à la mairie). On est étonné par le plan en croix de l'église dont l'intérieur est baroque du 18ème siècle.

        

La chapelle des pénitents blancs s'offre à notre curiosité

Nous terminerons notre visite  par " la promenade des demoiselles" 

 

 

 

 

 

 

Une longue randonnée, plus haut, vers le sommet de l'Estrop nous fait traverser les prairies de Gombe et rencontrer des granges abandonnées aux toits de  bardeaux de mélèze.

Au retour nous ferons halte au paisible hameau de Saint Pierre dans le vallon de l'Aygue Blanche. Là il y eut au 19ème siècle des mines de plomp argentifère. Aujourd'hui la chapelle et l'oratoire somnolent doucement. 

      

  

 

 

 

 

Cipieres

De loin, on reconnaît le village de Cipières à son château, belle bastide provençale classique restaurée et transformée en relais château 4 étoiles.

 

La campagne tout autour témoigne d'une  belle activité passée tournée vers l'élevage du mouton, la culture du blé, des lentilles et des pois chiches. Ce paysage encore marqué de nombreuses terrasses et par les énormes tas de pierres accumulés par des générations de paysans soucieux "d'épierrer" leurs terres est aussi le pays des "bories". Ce sont des abris de jardin destinés au repos de midi et au rangement des outils ou à se mettre à l'abri de l'orage dans des "campagnes" un peu éloignées du village.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En traversant la rue principale, il faut être attentif aux superbes portes de maisons qui furent sans doute les demeures des plus riches propriétaires terriens. Des linteaux portant date et des parements de pierre de taille, des heurtoirs raffinés sont autant de témoignages d'une opulence passée.

 

 

 

 

 

 

Le campanile de l'église paroissiale ne manque pas d'allure  ( 18ème).

A la chapelle Saint Claude le portail en fer forgé a des airs andalous. (17ème).

Un restaurant accueuillant pourra tenter le randonneur affamé ayant battu tout le matin  les  hautes solitudes du plateau de Calern par le Gr4.