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  • ROUTE NAPOLEON - Le Circuit de L'ancienne Route Napoléon

    Descriptif du circuit de l’ancienne Route Napoléon

     
    Présentation : Cette randonnée permet d’évoquer ce que fut la journée du 2 mars 1815, deuxième étape de Napoléon, débarqué la veille à Golfe-Juan avec une petite troupe d’un millier d’hommes seulement, pour tenter de reconquérir la France après son exil à l’île d’Elbe. Ce prodigieux périple à travers les Alpes durera 20 jours. Le 20 mars 1815, au milieu d’une foule enthousiaste, il entre aux Tuileries et reprend le pouvoir.
    En cette fin d’hiver 1815, sous la neige, par de mauvais chemins muletiers, l’heure n’est pas encore au triomphe !
    La portion de l’ancienne route Napoléon que nous emprunterons correspond à l’itinéraire historique et a conservé son aspect d’autrefois. Nous ferons plusieurs haltes pour raconter cette épopée.
     
    Dénivelée : + ou – 450 m - Point le plus haut : 1080 m

    Randonnée facile : Mais le chemin est souvent caillouteux et il y a une portion de descente sur sentier un peu raide (qu’on peut éviter). A conseiller printemps et automne.

    Durée : 3 h 30  de marche soit 4 h30 à 5h pauses comprises

    Carte IGN : Fayence 3543 E
    Heure de départ  Le Cannet : 8 heures 30
     

    Accès routier :  Une bonne heure avec les arrêts. Depuis Cannes vers Grasse par la pénétrante Cannes Grasse ou la route normale RN 85 dite route Napoléon.  Traverser Grasse en direction de Digne Castellane jusqu’à Saint- Vallier-de-Thiey.

     

    Arrêt  au « chêne de l’Empereur », point d’Information Tourisme après le virage au-dessus de la piscine municipale de Grasse « altitude 500 ». Le point d’information est désaffecté et doit être réaménagé prochainement avec des panneaux explicatifs sur la « Route Napoléon » itinéraire routier touristique à travers les Alpes.

     

    A voir : Cet endroit correspond à l’emplacement d’une halte dite du « plateau napoléon » (Roquevignon) lors de la deuxième étape du Vol de l’Aigle, de Cannes à Séranon le 2 mars 1815.

    A raconter : Nous sommes sur la «Route Napoléon, itinéraire routier touristique -  Le « vol de l’aigle » -  Les commémorations,  à Golfe-Juan, chaque année.
    L’exil et le départ de l’île d’Elbe – le 1er mars 1815 et le débarquement à Juan – Le bivouac à Cannes – le 2 mars 1815 et le passage à Grasse.
     
    Arrêt à Saint-Vallier.

    Regroupement des voitures sur le parking face au grand pré. (Marché le dimanche,  si encombrement, opter pour un stationnement sur les parkings situés à gauche de la nationale, dans un pré, au début de la route de ).

    A voir :  Colonne Napoléon et banc de l’Empereur

    A raconter :  Raconter la halte de Napoléon à St-Vallier, les  anecdotes du vin, des mules. Présentation de la partie pédestre du circuit
     

    Poursuivre par la petite route étroite et en mauvais état qui prend  100 m après avoir laissé sur la gauche  l’embranchement de Saint Cézaire et qui va nous conduire en 4 à 5 kilomètres jusqu’à la fin du goudron et  à un parking d’où nous prenons le départ de la randonnée. Se garer.

     

     Itinéraire :

     
    ·        10 heures
     

    Départ du parking fin de route  goudronnée en suivant le GR 510 (balcons côte d’azur)

    Borne 83

    A 5 minutes de là, on traverse la Siagne sur le vieux pont.

    Ici brève pause pour présentation des itinéraires d’autrefois.
     

    La montée se fait raide dans un bois de petits chênes. La ferme Lechen à 20 minutes du départ ne mérite qu’une courte halte.

    La ruine de ce qui fut une auberge sanglante au XVIIème siècle est aujourd’hui une bergerie encombrée des habituelles pollutions visuelles : vieux tracteur, baignoire au milieu du champ et vieilles ferrailles et planches. Difficile d’évoquer la légende des aubergistes qui détroussaient  les voyageurs.
     
    On laisse un portail fermé à droite et on continue à monter sur le GR. Peu à peu le mauvais chemin caillouteux, bétonné par endroit, laisse la place au chemin royal, dallé par endroits avec ses beaux lacets et ses petites  bornes  chasse-roues pour empêcher les attelages de partir au précipice, surtout dans les descentes
    .

    ·        10 h 30

     

    Borne 84 qui marque le débouché de notre chemin de retour et indique Rouyère.

     
    ·       

     10 h 50
     On double la Borne 91 qui offre un autre accès à Rouyère. ( Raccord avec une borne 90 notée sur la fin de l’itinéraire ?). Passage à un endroit où la ligne téléphonique coupe le chemin. Halte. 
    Beaux restes de pavages anciens. Evoquer les hommes, les uniformes, l’équipement. Les difficultés de la marche.
     
    Un peu plus haut, face à un endroit abrupt : Présenter l’histoire de la mule chargée de pièces d’or -  Un petit mot sur le hameau de la Moute.
     
    ·        11 h 00 Chapelle Saint Martin. Halte
    On peut pousser la porte.  Récit : La chapelle a été restaurée très récemment. Son histoire. Une  borne au milieu de la nef ?
     

    Après la chapelle, on monte encore, mais le chemin s’adoucit. Le hameau en face c’est un écart d’Escragnolles ; Baïl. Passage sous de petits  pins. L’emprise de la « route royale » est ici bien marquée  par deux bordures de pierres plates. On pourrait en mesurer la largeur. Beaux lacets avec vue plongeante.

     

    ·        11 h 30 Borne 92 Hameau de la Collette.  Bel abreuvoir datant de 1908. Maisons neuves. On passe devant la salle des fêtes car il a fallu bifurquer à gauche et quitter le GR 510 ainsi que l’itinéraire Napoléon. Halte.

     
    Ici raconter : la pause de Napoléon  à Escragnolles, la rencontre avec François Mireur,   la suite de l’étape de l’empereur et de sa troupe et la nuit  à  Séranon avec l’épisode des muletiers.
     
     
    On accède à l’oppidum de Castellas par la voie desservant le relais téléphone. Halte.
     
    Quelques mots sur l’oppidum, les ligures.
     
     
    ·        12 h 15 Borne 85. prendre à gauche vers Rouyère. Bel emplacement pique-nique. Arrêt
     

    Ici commence la descente et le trajet retour. Quelques sommets à situer dans les lointains car la vue est vaste. Cheiron, Doublier, montagne de Thiey.

     
     

    ·        13 h 00 ou 13 h 30  La piste pour descendre  est large et facile.

     
     
    ·        14 h 00 Borne 86 Quitter à regret la bonne piste et s’engager à gauche vers Rouyère par un mauvais raccourci très pentu et caillouteux au début.  On peut aussi rester sur la piste qui conduira par un détour suivi d’un beau virage à Rouyère pareillement.
     
    ·        15 h 00 On atteint Rouyère ( altitude  836 m). Deux bornes 87. Pause.
     
    Le mystère de Rouyère ? Inventer une histoire.
     

    Passer au-dessus d’une chaîne avec cadenas et s’engager en direction de Chapelle Saint martin et Escragnolles (direction qui n’est plus la notre et que nous quitterons plus loin). Le sentier est facile, plat. Il progresse au-dessus d’un petit muret.

    ·        15 h 15 Borne 90 ( sûrement en raccord avec la borne 91 trouvée ce matin). Prendre à droite la direction la Siagne.
    ·        15 h 30 Borne 84. La boucle est fermée, on est passé là ce matin.

    ·        16h  00 Passage devant la bergerie Lechen, sur le «  vieux pont » et arrivée au parking.

    ·        On peut très bien ajouter une incursion jusqu’au Moulin ST jean accessible par un chemin descendant fermé par une barrière, à droite en arrivant au parking. C’est à quelques minutes. Ruines, vieilles meules et cascade. Magnifique.