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  • ROUTE NAPOLEON II -Le 1er mars 1815 - L'exil - le départ de l'ile d'Elbe- Le bivouac à Cannes

     

    le 1er mars 1815- l'exil - le départ de l'ile d'Elbe- Le bivouac à Cannes

    Après l’abdication à Fontainebleau en avril  1814, Napoléon est exilé sur l’île d’Elbe.

    Il régna 300 jours sur ce tout petit royaume qu’il mit en valeur. Mais bientôt l’Empereur pense à un retour en France et organise son départ. Ce retour de l’île d’Elbe,  c’est l’épopée d’une poignée d’hommes déterminés et fidèles à un être d’exception qui croit encore en sa bonne fortune et en sa popularité en France où il sait être attendu.


     

    Du dimanche 26 février 1815  au mercredi 1er mars, en mer 

     

    Une  flottille de 7 navires  conduite par le brick « l’Inconstant »,  maquillé en quelques coups de pinceau en navire anglais, appareille vers les côtes françaises. L’Empereur est accompagné de ses officiers, dont les généraux Bertrand, Drouot, Cambronne. Sont du voyage également, quelques fidèles serviteurs dont Ali le mameluk et Marchand son valet de chambre. On embarque environ 1000 hommes, quelques chevaux, quatre canons. Dans une malle un trésor de 200 millions-or. « J’arriverai à paris sans tirer un coup de fusil »  dit Napoléon à ses compagnons de voyage. Il est sûr d’être attendu dans l’enthousiasme. Il rédige à la hâte, deux déclarations enflammées « au peuple de France » et « à l’Armée ».


     

    Le mercredi 1er mars de Golfe Juan à Cannes 

     

    Dans la matinée du 1er mars, on arrive en vue du cap d’Antibes.

    Tous épinglent à leur chapeau, la cocarde bleu blanc rouge.

    Vers deux  heures de l’après-midi, les navires mouillent par beau temps et mer calme dans la rade de Golfe Juan. Une escorte de trente grenadiers est envoyée en éclaireur.

    Vers 17 heures, Napoléon débarque. Cambronne est envoyé en reconnaissance vers la citadelle d’Antibes dont on escompte le ralliement. Le gros de la troupe attend sous les oliviers au bord de la route qui relie Antibes à Toulon.

    L’accueil des populations et des autorités à Antibes n’est pas favorable. La garnison de la ville ne se ralliera pas.

    Une plaque commémorative à Juan et des festivités annuelles à la date anniversaire du débarquement rappellent cet événement.


     

    A minuit, on se remet en marche vers  Cannes.

    En 1815, c’est un petit port de pêche qui compte environ 300 habitants, autour du Suquet. Le maire est royaliste et fidèle. Il refuse de laisser la troupe entrer dans la ville mais va cependant fournir du ravitaillement. Il faudra camper à distance, dans les dunes, à l’extérieur de Cannes, là où se trouve l’actuelle rue Bivouac Napoléon. Il y avait déjà là une chapelle N.D. de Bon Voyage.

    Une première pause de quelques heures s’impose.

  • ROUTE NAPOLEON I - Le "vol de l'Aigle" - La route touristique

    Le « vol de l’ Aigle »   

    Céramique à Golfe juan

     
     

    Arrêt  au « chêne de l’Empereur », point d’Information Tourisme après le virage au-dessus de la piscine municipale de Grasse « altitude 500 ». Le point d’information est désaffecté et doit être réaménagé prochainement avec des panneaux explicatifs sur la « Route Napoléon », itinéraire routier touristique à travers les Alpes.


    Après les « adieux de Fontainebleau » en 1814, Napoléon est exilé à l’île d’Elbe. Au printemps de1815 il va tenter une reconquête de la France. Il  débarque le 1er mars 1815 à Juan les Pins avec une petite troupe. Ce prodigieux périple à travers les Alpes durera 20 jours. Le 20 mars 1815, au milieu d’une foule enthousiaste, il entre aux Tuileries et reprend le pouvoir. Au départ ils sont à peine un millier avec quelques chevaux.
    A Paris, ils seront 20 000, 40 000 même dira Napoléon en bon méditerranéen !

    C’est cet épisode historique qu’on a appelé « le vol de l’Aigle », l’aigle étant le symbole de l’Empire.


       
     

     

    La « route Napoléon » itinéraire touristique routier

     
     

    C’est l’abbé Jules Chaperon, curé de La Martre, qui en 1913 fut à l’origine de démarches pour que la route soit officiellement appelée « Route Napoléon » entre Juan les Pins et Grenoble. L’inauguration eut lieu en 1932. Cet itinéraire est devenu un axe routier à forte attraction  touristique

    Il  suit au plus près le trajet  historique de Napoléon. Sur les panneaux informatifs et les monuments du parcours  figurent des aigles aux ailes déployées symbolisant les paroles de l’Empereur « L’aigle avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher jusqu’aux tours de Notre-Dame ».


     

    Une association se mobilise autour de la promotion de cette route. C’est L’A.N.E.R.N ( action nationale des élus de la route Napoléon www.routenapoleon.com).

    Elle participa aussi chaque année à des commémorations du débarquement avec la ville de Juan les Pins. Ces fêtes comportent un beau programme avec expositions, conférences, reconstitution du bivouac de Juan en costumes d’époque, mise en scène du débarquement. Elles auront lieu cette année (2006) les 4 et 5 mars prochains.

                     

                                                            Au départ à Golfe Juan
     

    L’ endroit où nous sommes , à Grasse, correspond à l’emplacement d’une halte dite du « plateau Napoléon » (Roquevignon) lors de la deuxième étape du Vol de l’Aigle, de Cannes à Séranon le 2 mars 1815.